Le renard à neuf queues, ou gumiho (구미호) est une créature qui apparaît assez souvent dans les contes coréens. On le trouve également au Japon sous le nom de kyūbi no kitsune (ou simplement kyūbi) et en Chine sous le nom de jiu wei hu. À la différence de ses formes « simples », qui sont parfois considérées comme des créatures bienveillantes (notamment en Chine), le renard à neuf queues est toujours décrit comme maléfique.

Image : auroreblackcat.net

Selon la légende, un renard qui vit mille ans se métamorphose en gumiho. Il peut se transformer comme il veut, et prend généralement l'apparence d'une belle jemme femme, dans l'intention de séduire les hommes. Littéralement le mot "Gumiho" désigne en Coréen un renard à neuf queues, "Gu" signifiant 9 en coréen.

Bien que le gumiho soit capable de changer son apparence, il reste toujours quelque chose en lui qui rappelle le renard : son aspect extérieur change, mais sa nature reste la même.

Ces « renardes » sont donc considérées comme de redoutables sorcières qui, sous la forme de séductrices, peuvent conduire un homme, un clan ou un empire à sa perte. Pour survivre, les gumiho se nourrissent des organes humains... ce qui rajoute un côté sombre et effrayant à leur légende !

Toutefois, il semblerait que cette malédiction puisse avoir un remède : dans le drama "Gumiho : Tale of the Fox's Child",il est dit que si un Gumiho peut vivre pendant dix années comme une épouse modèle aux côtés d'un homme, elle pourra devenir humaine et se débarrasser de sa nature de Gumiho...

Gumiho : Tale of the Fox's Child

Dans le drama "My Girlfriend is a Gumiho" (beaucoup plus drôle que le précédent ! ^^), c'est un peu la même chose : le Gumiho peut devenir humain si un jeune homme l'épouse ! D'ailleurs dans ce drama, au fur et à mesure que le gumiho perd ses queues, il change de nom : Palmiho (8 queues), Chilmiho (7 queues) etc...

"My Girlfriend is a Gumiho"

Connaissiez-vous cette légende ? Avez-vous vu ces dramas ?

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Aujourd'hui, cap vers un produit non pas coréen, mais taïwanais : le "Tung Blossom Mosturizer Mist" de Taiyen.

Le "tung blossom" (fleur tung) est un peu la fleur de Taïwan, comme les fleurs de cerisier le sont au Japon : chaque année, entre avril et mai, a lieu le festival "Hakka Tung Blossom". Ces magnifiques fleurs blanches sont en pleine floraison et tombent de leurs branches, offrant ainsi un superbe paysage dans plusieurs villes taïwanaises.

Ce que dit la marque :

La marque taïwanaise TAIYEN a élaboré une brume hydratante spécialement conçue pour les peaux mixtes à grasses. Enrichie par des extraits d'algues brunes et de l'eau ionisée, cette brume revitalise, hydrate et rééquilibre la peau, tout en lui permettant de contrôler son sébum. La peau est rafraîchie et éclatante.

Principaux actifs:

-Eau ionisée : revitalise et hydrate

-Extraits d'écorces de saule blanc : nourrit et apaise

-Extraits de camomille sauvage (Matricaria Recutita): réduit les inflammations

-Extraits de pamplemousse et de thé vert : effet anti-oxydant et prolonge l'hydratation

-Extraits de propolis : hydrate et lubrifie la peau

Composition:

Aqua, propylene glycol, laminaria saccharina extract (= algue brune), magnolia biondii bark extract, camellia sinensis leaf extract, chamomilla recutita extract, citrus grandis seed extract, propolis extract, thujopsis dolabrata extract (=Hiba, un conifère du Japon), salix alba bark extract (= saule blanc), butylene glycol, alcohol, PEG-40 hydrogenated castor oil, EDTA-2Na (=conservateur anti-bactérien), fragrance.

Ce que j'en pense :

Cette brume hydratante est assez pratique d'utilisation : après avoir bien nettoyé son visage, il suffit de la vaporiser par 3-4 pressions. L'effet apaisant se fait ressentir immédiatement, et le produit est absorbé très rapidement après quelques tapotements avec ses doigts : la peau est alors prête à recevoir la suite de ses soins.

Cet effet d'absorption rapide est à double tranchant : idéal pour celles qui pratiquent le layering, mais attention à ne pas laisser trop sécher la peau entre temps... sinon risque de légers tiraillements en vue (comme quoi ce produit n'est pas non plus hyper hydratant) !

Il est toujours préférable d'appliquer ses soins successifs sans laisser trop de temps entre chaque, car une peau déjà hydratée (déjà "gorgée" en quelques sortes) absorbera mieux le soin suivant. C'est un peu comme le principe d'une éponge : si on met un produit sur une éponge sèche, il mettra plus de temps à être aborbé que sur une éponge déjà imbibée d'eau.

Ce qui me gêne un peu dans la composition de ce produit, c'est la présence d'alcool ... et le parfum. En fait, la marque utilise le nom de "tung blossom" pour vendre ce produit, mais cette fleur n'est pas présente dans la composition : il s'agit uniquement du parfum. Et ce parfum est très présent olfactivement ! Ceci dit, il est très agréable et donne un côté "nature" au produit. L'odeur de cette fleur n'est pas "sucrée" ou simplement "fleurie" ... je dirais plutôt qu'elle se rapproche du "vert" (oui, le vert a une odeur chez moi ^^), ça sent la plante verte quoi !

Niveau résultat, l'hydratation n'est pas suffisante selon moi. Mais le côté apaisant est plutôt pas mal, puisqu'il aide à réduire les petites inflammations de la peau. Cette brume fait donc office d'un bon complément de sa routine. Je précise également qu'elle ne fait pas briller la peau, et que l'on peut se maquiller facilement après.

Le "Tung blossom moisturizer mist"(80ml) est disponible par exemple sur Sasa.com pour 10$ (prix très raisonnable). 

La marque propose également d'autres modèles suivant le type de peau : Lotus, Cherry Blossom, Lily, Orchid.

Jeong Nam-Jin, un coréen de 31ans vivant à Doksan-dong, à l'ouest de Séoul, porte des baskets Nike montantes depuis 3 ans. La raison ? Ces chaussures lui permettent de gagner quelques centimètres supplémentaires en hauteur en y insérant une demi-semelle spéciale. Jeong Nam-Jin mesure 162 cm – soit 12 centimètres de moins que la moyenne des hommes coréens.

La vente de ce type de semelles n'a cessé d'augmenter en Corée, et la vente de chaussures de sport ou habillées avec "rembourrage" intégré est en pleine expansion. Cette tendance permet aux hommes de "petite" taille de gagner quelques centimètres discrètement.

Il existe bien une méthode chirurgicale (très prisée en Asie) pour allonger les jambes, mais celle-ci coûte extrêmement cher (environ 45 000$) et elle est surtout très lourde et risquée : il faut en général 2 ans pour récupérer, sans compter les éventuelles complications ! Cette méthode est bien sûr une solution extrême, mais les cliniques coréennes ont de plus en plus de demandes de la part d'hommes ayant un mal être lié à leur taille... même s'ils mesurent 170 cm !

Vouloir être plus grand est donc un vrai phénomène, et la meilleure solution reste donc les chaussures.

"Quand j'avais une vingtaine d'années, les moments les plus embarrassants étaient lorsque je devais retirer mes chaussures pour aller m'asseoir par terre pour manger avec des amis ou des collègues. J'allais d'abord dans la salle de bain retirer discrètement mes semelles pour que personne ne s'aperçoive que j'utilise ce genre de chose", dit Jeong Nam-Jin. "Je ne suis pas fier de mes semelles rehaussantes, mais à présent je n'en ai plus honte car beaucoup de gens en utilisent et en parlent de nos jours".

Les "kinopi" sont des chaussures avec semelle rehaussante intégrée. Dans les années 90 et début 2000 peu de kinopi étaient fabriquées, alors qu'aujourd'hui elles sont devenues monnaie courante dans la majorité des magasins coréens.

(Image Gmarket)

Dans les médias coréens, les personnalités n'hésitent plus à en jouer et à se moquer d'elles-mêmes. No Hong Chul, un célèbre animateur (vous savez, dans le clip de "Gangnam Style", celui qui porte un t-shirt vert et qui se trémousse dans l'ascenseur ^^) , porte souvent des talons extravagants de 15 cm lors de ses shows télévisés ! Il a même commencé à vendre ce style de chaussures hautes et des semelles rehaussantes sur son site web.

D'autres célébrités comme Bi Rain ou Jang Dong Gun, qui mesurent pourtant plus de 180 cm, portent également des kinopi.

La demande augmente, et le marché ne cesse de grandir. Il serait difficile à présent pour les hommes coréens de "redescendre" de leur kinopi, car l'apparence et la taille sont considérées comme de véritables atouts dans la société coréenne. Il n'est pas rare que des coréens se voient refuser un poste à cause de leur taille inférieure à la moyenne nationale... comme quoi ça peut aller loin ! (cette discrimination est pourtant illégale).

Et bien sûr, les femmes préfèrent les hommes grands : une étude réalisée en 2008 de la compagnie Gayeon (un club de rencontre) montre que 40% des femmes souhaitent trouver un mari mesurant 180-185 cm, 32% 175-180 cm et seulement 13% 170-175 cm. On comprend alors que gagner quelques centimètres peut s'avérer utile sur différents plans...

En 2010, la taille moyenne nationale des hommes coréens était de 174cm : les Coréens sont les plus grands de toute l'Asie ! (et j'ai pu le vérifier lors de mon voyage l'année dernière ^^ cela m'avait d'ailleurs "impressionnée")

Mais apparemment cela ne leur suffit pas. A force de baser leur identité sur leur apparence, ça tourne à l'obsession. Être beau, grand, parfait sur tous les points... les critères de la société coréenne sont-ils trop exigeants ? Le culte de l'apparence va t-il trop loin ?

(Source Korean Joongang Daily)

Un petit article pour vous parler du festival Asian Passion, dont la première édition a été inaugurée hier. Organisé par l'association Cooleurasia, le festival se déroule à l'université de l'INALCO (Paris 13e).

Ce festival symbolise avant tout le rapprochement des cultures, et 7 pays asiatiques y sont représentés : le Japon, la Corée du Sud, la Chine, l'Inde, le Vietnam, la Thaïlande et la Mongolie.

Au programme : des projections de films, de dramas et d'animés, des initiations de danse, du théâtre, un défilé, une exposition, l'industrie du divertissement coréen et autres trésors asiatiques...

Il y a également des stands à l'étage, dont voici quelques images (désolée pour la qualité des photos, qui ont été prises avec mon smartphone ^^) :

De gauche à droite :

stand de TaiYou, atelier de caligraphie, stand de la Mongolie, stand de l'Inde.

détail du stand de TaiYou, avec les Maneki Neko ^^

Stand de la Mongolie, avec de magnifiques costumes folkloriques

Stand de Kobiya, qui propose encore et toujours de très jolies choses raffinées

et de très bonne qualité !

Stand de KPOP Boutique, qui propose plein de CD et d'accessoires kpop ^^

Et puis bien sûr un stand de nourriture pour découvrir quelques mets de diverses origines

Bon j'ai été très raisonnable, et je n'ai ramené que deux cartes Hanbok (pour compléter celle que j'ai déjà) et des petits magnets coréens du stand de Kobiya... je n'ai pas craqué sur les CD de kpop, même s'il y avait de quoi !! ^^

Le festival est certes très petit avec peu de stands, mais je tiens vraiment à soutenir ce genre d'initiative autour de l'Asie, car cela permet avant tout de découvrir différentes cultures, de voir les objets "en vrai" (plus facile d'acheter en direct que sur internet parfois), et puis surtout de rencontrer les personnes qui tiennent les stands et de discuter avec elles, de rencontrer d'autres passionés, de partager, etc...

Je n'ai pas pu assister aux projections ou ateliers proposés, mais il y avait quand même un bon programme de prévu avec des choses assez variées ! (vous pouvez le retrouver ici)

Si vous avez l'occasion de passer dans le quartier, n'hésitez pas à aller y faire un petit tour, le festival dure jusqu'à samedi (10 novembre) à cette adresse :

INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales)

 65 rue des Grands-Moulins - 75013 PARIS

M° Bibliothèque François Mitterand